Backstage, Pascal Parrone

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Thriller, Slatkine 2021

 

Né à Echallens en 1975, Pascal Parrone travaille dans une institution spécialisée dans le traitement des dépendances. Mais il est également musicien et dessinateur pour divers médias.

 

Tout commence lorsque le groupe Blackout doit remplacer au pied levé une tête d’affiche lors du Venoge Festival. Grâce à une prestation digne des plus grands groupes rock, un avenir radieux se présente à Alex chanteur, Nils basiste, Éric guitariste et à Leila à la batterie, emmenés par Léo Steiner leur manager, secondé de Freddy. Tout au long de notre lecture, nous ferons connaissance avec Robert et Jeff personnages qui, nous le verrons, ont un lien étroit avec un des membres du groupe.   Mais au moment le plus important de leur avenir, un grain de sable se loge dans les rouages de leur ascension internationale.

 

Pour son second roman, Pascal Parrone tisse sa toile de fond sur le monde musical romand et nous fait visiter les lieux les plus mythiques vaudois. Ses protagonistes nous apparaissent dotés d’une âme bien noire, sous l’emprise de l’alcool, de la drogue et autre dépendance. Pascal Parrone a fait de son roman un thriller des plus sombres.

 

 

Extraits pages 55 - 57

 

 

Leila Ndongo déboula sur scène. Les 3 compères se regardèrent en souriant avant même le premier coup de baguette. Ce petit bout de femme dégageait quelque chose de spécial. De père camerounais et de mère suisse, Leila avait un visage d’ange, la peau métissée et une coupe afro originale. Ils furent subjugués par sa beauté et son énergie dès les premiers coups sur ses fûts… Ils n’eurent pas besoin de se consulter. Elle devait absolument faire partie de Blackout.

 

Au printemps 2018, l’album contenant treize titres était terminé. Simple, brut, rock, efficace ! Ne restait plus qu’à faire réaliser le graphisme et l’envoyer au pressage. Ils firent quelques séances pour fixer des objectifs, et le besoin de s’attacher les services d’un manager apparu comme une priorité. Ils voulaient un projet sérieux, et les artistes faisaient rarement de bons vendeurs. Blackout n’échappait pas à la règle. Quelqu’un devait s’occuper de promouvoir leur travail s’ils voulaient percer, quelqu’un avec un bon réseau. Nils leur parla alors de Léo Steiner…

 

Recension: Marie-Claire Siegenthaler