Les Dissidents de la pleine lune sont un groupe d’auteurs en herbe ou déjà foisonnants de publications qui dissident lune après lune de se réunir pour déclamer des textes tout frais pondus sur des thèmes aussi farfelus que « Le sourire de la vitesse », « Gilet de canard » ou « Le complexe du citron ».
On trouve dans ce cercle ouvert à tout nouveau venu des membres de l’Association vaudoise des écrivains, mais aussi un berger, le premier Chinois de Lausanne, un étudiant, des retraités, des hommes, des femmes à égalité. Parce qu’on n’est pas trop de plusieurs pour entretenir le feu sacré, s’éclairer mutuellement, traquer l’anacoluthe, stimuler l’inspiration.
Outre le goût de l’écriture, Les Dissidents de la pleine lune ont aussi celui des planches et ne rechignent jamais à se produire devant tout public désireux de les accueillir.
Fondé en janvier 2011 par les sœurs Dormond et Olivier Chapuis, le groupe a décidé d’organiser pour son dixième anniversaire un concours littéraire ouvert à toutes les plumes de Suisse romande et de France voisine. Cent neuf concurrent-e-s se sont frottés au thème et, au terme d’intenses plaidoiries, chaque membre du jury a fini par imposer ses coups de cœur. Les quinze textes retenus font désormais l’objet d’un recueil paru sous le titre Le silence brûle et agrémenté aussi d’un panachage d’histoires écrites par les Dissidents dans le cadre de leurs rencontres mensuelles.
Deux ans plus tard, Les Dissidents de la pleine lune préparent une nouvelle anthologie qui tournera cette fois autour des Faims de moi difficiles.