Jacques Rime

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Henri-Charles Dahlem est né en 1959 à Sarreguemines, aux confins de la Lorraine. La curiosité sera dès ses plus jeunes années sa plus grande qualité et son plus grand défaut, comme par exemple quand il démonte le poste de radio familial pour voir «comment ça marche». A quinze ans, ses qualités d’athlète le poussent à quitter le cocon familial pour intégrer la section sport-études athlétisme de Bar-le-Duc où il obtiendra son bac philo-lettres et deux titres de champion de France. Après une première année en faculté de Droit à Metz, il intègre l’Ecole de journalisme de Strasbourg où il aura l’occasion d’exercer sa curiosité avec acuité. Après avoir été «localier» dans sa ville natale de Sarreguemines (Moselle), puis à Poitiers et Montmorillon, il travaillera à la rédaction sportive du Bien Public à Dijon avant de prendre la rédaction en chef d’un périodique économique à Colmar.

 

Bibliographie

Charles Journet, vocation et jeunesse d’un théologien,
Collection Studia Friburgensia, Academic Press, Fribourg, 2010, 530 p.

Ordonné prêtre en 1917 après avoir passé son enfance à Genève et étudié à Fribourg, le futur cardinal Charles Journet (1891-1975) regroupe autour de lui artistes et intellectuels, convertis ou catholiques de souche, afin de transmettre les valeurs de son Eglise. Par sa revue culturelle Nova et Vetera, il diffuse en Suisse romande la pensée de saint Thomas d’Aquin et de son disciple Jacques Maritain. Abandonnant la critique du libéralisme protestant contre lequel il avait croisé le fer, le jeune prêtre adopte une attitude moins défiante envers la modernité. Il devient le théologien de « l’Eglise du Verbe incarné » et le défenseur de la politique chrétienne, mise à mal lors de la montée des totalitarismes. Fort de ses découvertes, il peut durant la Seconde Guerre mondiale être l’inspirateur de la « résistance spirituelle ». La longue existence de Charles Journet s’éclaire par l’évocation de ses jeunes années. On y découvre un homme marqué par la question du mal, mais ébloui devant le mystère de la miséricorde divine qui déchire le ciel pour venir à la rencontre de l’humanité dans le Verbe incarné (le Christ), l’Eglise, les sacrements et, à sa manière, dans la beauté du monde.



Lieux de pèlerinage en Suisse. Itinéraires et découvertes
Cabédita, Bière, 2011, 262 p.
Chapelles isolées de plaine et de montagne, ermitages dans les forêts, couvents, églises villageoises ou sanctuaires au cœur des villes, la Suisse possède de nombreux pèlerinages. Les Lieux de pèlerinage en Suisse présentent plusieurs centaines d’entre eux et convient le lecteur à un itinéraire qui le conduira de Genève à Chiasso en passant par tous les cantons suisses. L’ouvrage se veut avant tout une description succincte des sanctuaires et propose plusieurs parcours pour les rejoindre, mais il permet aussi de se familiariser avec le monde des pèlerins, leurs pratiques et leurs dévotions.



Nicolas de Flue ou l’âme d’un pays. Quinze itinéraires au cœur de la Suisse
Cabédita, Bière, 2013, 104 p.
Mystique et homme politique de la fin du Moyen Age, Nicolas de Flue (1417-1487) a marqué l’histoire suisse. Aujourd’hui beaucoup, même hors des frontières nationales, se réclament de lui et le citent comme un héraut de la paix. N’avait-il pas réussi à réconcilier les cantons divisés face à la demande des villes de Fribourg et Soleure d’entrer dans la Confédération ? L’auteur aimerait faire connaître l’ermite du pays d’Obwald en proposant des itinéraires thématiques à sa rencontre (avec cartes et indications pratiques), à travers les magnifiques paysages de Suisse centrale. Afin de ne pas s’essouffler, le marcheur s’arrête pour des moments de pause. Dans l’ouvrage, des citations spirituelles aideront le lecteur à retrouver l’esprit de celui qui avait mis le silence et la paix dans son cœur.




Bergers des âmes au pays des armaillis
Cabédita, Bière, 2014, 223 p.

Une croix sur un sommet, une chapelle dans le repli d’une combe, un chant qui proclame la beauté du Créateur par les merveilles de l’alpe, le troupeau béni par le prêtre, le rameau brûlé en cas d’orage, la prière des armaillis et les messes d’alpages: la présence de la religion est forte sur la montagne, en particulier les préalpes fribourgeoises. Comme le montrent les légendes de l’alpe ou les signes protecteurs sur les chalets, les armaillis n’étaient pas coupés de la relation au sacré. Cette affinité, que l’on considère comme naturelle, est cependant sous bien des aspects le produit d’une longue histoire qui voit une présence progressive de l’Eglise à l’espace montagnard fribourgeois. L’auteur livre le produit de ses recherches : recueil de témoignages, mais aussi consultation d’archives et de journaux ainsi qu’une iconographie. Il aimerait intéresser les historiens et les géographes à ce rapport entre l’espace et le sacré et, finalement, inviter toute personne à mieux respecter la montagne, son paysage et ses habitants. Lire Extrait.