Marie-Jeanne Urech

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Marie-Jeanne Urech fait depuis quelques décennies déjà le tour de la terre. Elle a connu une éclipse de soleil et plusieurs de lune. Elle a ouvert plus d’une fois son parapluie sous le ciel londonien, a battu la semelle rive gauche, puis rive droite, a bravé le vent le long des Karl Marx Strasse, ne s’est pas mise au Capuccino, car elle n’a pas la foi, mais bientôt grimpera sur les Pyramides pour y admirer un autre soleil. Parfois, elle s’arrête pour filmer une scène ou écrire une ligne. Non pas pour suspendre le temps, mais pour en conserver une trace.



Un nouveau roman intitulé « Des accessoires pour le paradis » a paru en automne 2009 et a reçu le Prix Bibliomedia. « Les Valets de nuit » est paru l’année suivante et a reçu le Prix Eugène-Rambert 2013. Publication en 2011 du court roman « Le Chat qu’il tenait en laisse comme un chien » aux éditions Aencrages&co, d’un recueil de contes « Le Train de sucre » en 2012 et du roman « L’Ordonnance respectueuse du vide » en 2015, nominé pour le Prix des lecteurs de la ville de Lausanne. Plusieurs de ses livres ont été traduits en roumain, allemand et italien.

 

 

Plus d'informations sur le site de l'auteure: www.marie-jeanneurech.com

 

 

 

 

Quelques extraits

 

 

 

FOISONNEMENT DANS L'AIR :
Nouvelles, 2003, Editions de l'Aire, réédition en poche 2011, 157p. ISBN 2-88108-666-7

Dix petites histoires aux portes d'un monde exigu
Dix petites histoires chargées de mines de plomb
Dix petites histoires aux personnages en pâte à modeler
Dix petites histoires hors saison et sans remonte-pente
Dix petites histoires pour garder les yeux bien ouverts
Dix petites histoires sans entracte mais avec cornet surprise
Dix petites histoires aux mots sans gravité mais à surveiller
Dix petites histoires pour endormir les cauchemars
Dix petites histoires aux acides anémiques
Dix petites histoires ciselées dans la réalité
 

 



LE CHAT QU'IL TENAIT EN LAISSE COMME UN CHIEN
Récit, 2011, Editions Encrages&Co, 68p. ISBN 978-2-35439-043-3



Las de voir ses prières pour le retour du soleil rester lettre morte, César Bonvoyage, cultivateur de roses casanier, décide de se rendre au milieu du monde afin de rencontrer le fonctionnaire en charge de l'astre. Pour ce périple il emporte la seule chose qu'il ait de valeur: son chat blanc Bolivar. Il traverse un pays en complet bouleversement, la fin du monde semble imminente et à mesure que ses pas le rapprochent du but, la violence extérieure se fait de plus en plus présente. Le récit se tend jusqu'à l'inéluctable confrontation de l'ingénuité de Bonvoyage avec une réalité crue où les dorures sont de rouille.