Josiane Ferrari-Clément

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Se présente

 

 

Ancienne enseignante, j'ai aimé mon métier. Historienne de formation, c'est avec la naissance de mes enfants que je me suis intéressée à la recherche. Comment c'était avant, il y a longtemps, de mettre au monde les enfants? Ce fut ma première publication Marguerite sage-femme vaudoise ou la naissance autrefois, à partir des carnets d'une sage-femme du début du XXè siècle dans la région de Nyon et d'une montagne d'archives dans le domaine de la santé des Vaudois. C'était il y a 34 ans, l'âge de mon deuxième fils.

 


Mon dernier livre Miracles et pèlerinage au pays de Fribourg* est né parce que j'avais impérativement besoin d'un miracle dans ma vie! et j'ai voulu savoir si dans le pays où j'habite, le canton de Fribourg, il y a eu des miracles et si on en trouvait des traces écrites. Initiée il y a quatre ans, ma recherche n'était pas tendance du tout. Aucune recherche récente sur le sujet. Aucune publication récente non plus. Le sujet n'intéressait vraiment personne! par exemple personne n'avait travaillé sur cette source exceptionnelle trouvée par hasard à Lucerne:  quelque deux cents actes notariés attestant de miracles liés à la chapelle de Notre-Dame de Compassion à Bulle. Bulle  le plus important centre de pèlerinage en Suisse romande autrefois. Ces attestations ce sont les bénéficiaires de miracles et de grâce divers qui les ont fait mettre par écrit chez un notaire et devant témoins, qui racontent à leur manière ce qui leur est arrivé. Des témoignages qui sont un peu le pavé dans la mare du rationalisme ambiant à tout crin.

 


En parallèle sous le titre de "Une si grande espérance", les éditions Slatkine ont publié mes quatre récits fondés sur des faits historiques, pas ou très peu connus du public. Des histoires que je portais en moi depuis des décennies, couvées dans mes cartons. Elles sont venues au monde ainsi, en petits récits incarnés par des personnages réels et vraisemblables. De ces récits, j'en ai soigné le rythme, les phrases, les mots. On y marche beaucoup. Des jours et des jours. Maria par exemple a marché pour obtenir son certificat de poids. Elle a ainsi pu échapper au bûcher.  Oui, si on marche beaucoup dans ces récits, c'est pour avancer, sauver sa vie ou une âme et laisser place à la vie.  Parce que c'était ce qu'ils savaient devoir faire. Mais pour nous, comme c'est étrange et inouï ce qu'ils ont fait! Vraiment étrange et presque incroyable. Mais....vrai! je peux l'assurer

 

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* publié en 2019 aux Editions Cabédita, Bière