Jean-Luc Chaubert

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Quand on ne sait pas jouer du violoncelle, on s’essaie à la petite musique des phrases. Mais pourquoi le choix de l'écriture plutôt que le jardinage ou le dessin ? Peut-être parce que le soir, petit garçon, je regardais mon père écrire des poèmes en langue vernaculaire ou des pièces de théâtre pour les spectacles villageois sur sa vieille Hermès. Peut-être parce que les phrases chargées de soleil et de parfums du midi de Marcel Pagnol ont avivé mon esprit en recherche de création. Peut-être parce qu'un récit de Robert Louis Stevenson m'a révélé le trésor des mots et leur pouvoir de fasciner et d'émerveiller.

 

Aussi, par mes vers, je tente à mon tour de faire naître des couleurs, des odeurs dans les têtes de mes lecteurs, de faire tinter les verbes aux oreilles et aux cœurs et de formuler en langage poétique quelques-unes de mes interrogations sur le sens de notre parcours en ce monde.

 

Dans mes récits, j'essaie de donner vie aux personnages qui courent dans ma tête, de les mettre en scène, de traduire en mots leurs larmes et leurs rires, leurs frictions et leurs frissons, leurs déchirements et leurs élans.
Mon activité d'enseignant du français à des adultes non francophones me met quotidiennement en relation avec des femmes et des hommes qui me parlent de leur isolement, de leur éloignement d'une famille dispersée par la guerre, des tourments et des violences qu'ils ont subis et de leur difficulté à construire une nouvelle existence chez nous. Ils sont source d'émotions, de compassion, de révolte que je voudrais, pour eux, faire connaître par mes écrits.

 


Plusieurs de mes nouvelles ont été retenues pour le recueil collectif annuel des Editions Encre Fraîche : Jacques-Emile et la violoncelliste, dans « A l'aéroport », (2013) -  Nora, dans le coffret  « Au fil de l'Encre » (2014) -  Le lundi des roses,  dans « Masques »  (2015) - Un rendez-vous à Ouagadougou dans « Tourbillon » (2018).

 

Dans un premier roman Les années de plomb», j'emmène les lecteurs dans la fuite d'une terroriste allemande vers la Suisse en compagnie d'un jeune enseignant vaudois et par eux dans une décennie riche en événements et en utopies.

 

 

 

 

Bibliographie

 

 

Cailloux blanc, cailloux gris, poésie (1997)
Petites questions philosophiques, poésie (2005)
Trompette et orgue, nouvelles aux Editions du Madrier (2012)
Le poète et le goéland qui a lu Nietzsche, poésie aux Editions du Madrier (2015)

 

Jacques-Emile et la violoncelliste, nouvelle dans le recueil collectif « A l'aéroport » (2013) aux Editions Encre Fraîche
Nora, nouvelle dans le coffret collectif « Au fil de l'Encre » (2014) aux Editions Encre Fraîche
Le lundi des roses,  nouvelle dans le recueil collectif « Masques » (2015) aux Editions Encre Fraîche
Un rendez-vous à Ouagadougou, nouvelle dans le recueil collectif  « Tourbillon » (2018) aux Editions Encre Fraîche
Les années de plomb, roman aux Editions Mon Village (2018).  
Nouvelles et poèmes, dans « Sillages », publication semestrielle de l'Association vaudoise des écrivains

 

 

Plus d'informations sur le site internet de l'auteur. jeanlucchaubert.com