Daniel Monnat

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Daniel Monnat est né en 1951, à Berne, d’un père jurassien et d’une mère valaisanne. Romand de Berne, minoritaire dans un ville germanophone, il a tiré profit de cette expérience de l’altérité qui lui a donné le goût du paradoxe et de la remise en question des valeurs que l’on croit immuables. Le retour au bercail romand s’est fait par l’intermédiaire du gymnase et de l’Université de Neuchâtel où il a obtenu une licence en Histoire et littérature française.

 

Pour un esprit curieux et aventureux, la fin des années 60 a été une époque bénie: le mouvement hippie et la contestation étudiante, ce grand brassage des idées et des valeurs, ne pouvaient le laisser indifférent et il y a pleinement participé.

 


Il a ensuite été happé par le service public et le journalisme, deux passions qui ne l’ont plus lâché: la Radio Suisse Romande pendant six ans dont trois comme correspondant au Palais fédéral, et ensuite la Télévision Suisse Romande, le Téléjournal, Table ouverte, eCHo magazine, Tell Quel, Face à la presse, Zone d’Ombre et enfin Temps présent, une émission où il a pu pleinement satisfaire son goût pour le reportage et l’enquête.

 

 

En 1996 éclate la crise des fonds juifs en déshérence, une période douloureuse pour la Suisse qui voit son passé remis en question. Daniel Monnat consacrera quatre ans à cette affaire et réalisera  six reportages sur ce thème, parfois en collaboration avec des réalisateurs. Son reportage historique « L’honneur perdu de la Suisse » provoquera de vives réactions et changera la vision d’une partie du public romand sur l’attitude de leur pays pendant la deuxième guerre mondiale.

 


Il termine sa carrière à la désormais RTS comme rédacteur en chef des magazines et prend sa retraite en 2013. Il se consacre désormais à l’écriture.

 

Pour son premier roman, La faute, il s’est inspiré de ses enquêtes historiques sur la Suisse et la deuxième guerre mondiale.

 

 

Bibliographie

 

La faute, éditions Slatkine, mars 2020.