Cornélia de Preux est née à Vienne en Autriche. Elle a grandi à la montagne, en Valais, étudié les lettres à l’Université de Genève, vécu quelques années en Suisse alémanique, à Berne puis à Zurich, pour finalement s’installer sur les hauts de Lausanne. Au niveau professionnel, elle collabore à différents organismes en tant que journaliste spécialisée dans l’environnement et traductrice.
Avant de se lancer dans des fictions de plus longue haleine, elle s’est essayée à la nouvelle. Plusieurs de ses textes courts ont été édités dans des recueils ou des périodiques. Avec Qu’il neige, enfin, elle a obtenu le premier prix ex aequo du Concours d’écriture interculturel Encrages en 2007; ce récit figure dans l’ouvrage collectif Le chameau dans la neige et autres récits de migration, imprimé aux Éditions d’en Bas. Les nouvelles La chemise et Coup de balai ont, quant à elles, été traduites en italien et publiées dans Extra, le supplément hebdomadaire du Corriere del Ticino.
Son premier roman, L’Aquarium, un huis clos familial inspiré d’un fait divers, a paru aux Éditions Plaisir de Lire en 2012. Il a été nominé pour le Prix Edelweiss Payot 2013 et a déjà été réédité quatre fois. L'Aquarium a fait l'objet d'une pièce de théâtre à São Paulo, au Brésil, ainsi que d'une édition bilingue français-portugais, qui a paru aux Ed. LF Publicaçoes, en 2020. Son second roman est sorti en avril 2016, aux Éditions Plaisir de Lire. Il s’intitule Le chant du biloba. Il s’agit d’un road trip en vieux bus VW qui réunit une adolescente, son arrière-grand-mère et un écorché vif. En 2018, paraît son premier recueil de nouvelles, La fin des haricots, toujours chez Plaisir de Lire. Il contient 36 nouvelles, autant d'instantanés piquants, légers ou tragiques, répartis en bouquets: il y a les aigres-douces, les amoureuses, les crépusculaires, les existentielles, les gourmandes, les végétales.
Entre autres engagements littéraires récents, Cornélia de Preux a œuvré au sein du comité de l'Association vaudoise des écrivains de 2017 à 2020 et participé à plusieurs projets de la Maison Éclose. Elle retrouve aussi régulièrement les Dissidents de la pleine lune, un café littéraire qui s’inspire des Oulipiens. Depuis 2020, elle est présidente de l'association tulalu!? qui organise des rencontres littéraires avec des autrices et auteurs romands.
Bibliographie
ROMANS
O Aquário - L'Aquarium, édition bilingue français-portugais, Ed. LF, 2020
Le Chant du biloba, Plaisir de Lire, 2016
L’Aquarium, Plaisir de Lire, 2012
Recueil de nouvelles
La fin des haricots, Plaisir de Lire, 2018
Nouvelles isolées dans périodiques ou recueils collectifs
- Pendule au corps, dans l'ouvrage collectif fêtant les 10 ans des Dissidents de la pleine lune, 2020
- Le carpocapse dans l’ouvrage collectif « Entre la poire & le carnage », Les Pontons flingueurs 6, 2019
- Moisson à la Prévert dans l’ouvrage collectif « Cadavre et ski », Les Pontons flingueurs 5, 2018
- Piazza pulita, traduction de Coup de balai par Walter Rosselli, Corriere del Ticino, 25.02.2016
- Noces de cocagne, Bulletin Jardin familial, novembre 2014
- Ecris dans le recueil "Plumes bigarrées", Campoche, 2009
- La camicia, traduction de La chemise par Walter Rosselli, Corriere del Ticino, 16.10.2014
- Le camembert, Profil, no 88, juin 2008
- Plus du tout dans le recueil « Réchauffement climatique : et après ? » édité par les SIG, Genève, 2007
- Qu’il neige, enfin dans le recueil collectif Le chameau dans la neige et autres récits de migration, Editions d’en bas, 2007