Annelyse Favre

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Présentation

 


Je suis née à Saillon, en Suisse romande, le 13 septembre 1960. A l’âge de 23 ans, un diplôme d’infirmière en poche, je m’envole pour Londres afin de travailler six mois comme jeune fille au pair dans une famille de musiciens professionnels. Les rues de la ville incarnent à cette époque le mouvement punk. A mon retour d’Angleterre, je retrouve mon fiancé qui m’a attendue en Suisse et nous nous marions. Quatre enfants viendront agrandir notre famille.

 

Rester à la maison pour élever nos enfants a été pour moi non seulement un choix mais surtout un privilège. En tant qu’infirmière, j’ai pu travailler à temps partiel, ce qui m’a permis de garder un lien avec ma profession. Rapidement, j’ai ressenti le besoin d’approfondir mes connaissances. J’ai tout d’abord obtenu un certificat d’Etudes sur le Deuil (Université Webster, Genève / Paris-Nord, Bobigny), puis un CFC d’infirmière clinicienne avec option santé mentale et psychiatrie et ensuite un certificat en debriefing post-traumatique (Dr Gisela Perren-Klinger). Quelques années plus tard, j’ai suivi un cours post-grade en médecine de catastrophe et action humanitaire urgente et une formation en soins médico-légaux dans le domaine de la violence interpersonnelle (HES La Source - CHUV, Lausanne). En 2000, après différentes expériences dans des services hospitaliers et extrahospitaliers (urgences, soins intensifs, médecine interne, EMS), afin de mieux concilier mes activités et ma vie de famille, j’ai pris la décision de proposer mes compétences à titre indépendant.

Pendant ma formation à l’école d’infirmière, la première guerre d’Afghanistan faisait rage. Une collègue s’était engagée auprès du CICR et s’apprêtait à partir. A ce moment-là, j’ai su qu’un jour je partirai. Les circonstances de la vie m’ont fait patienter jusqu’en 2013 pour réaliser mon rêve.

J’ai suivi des études classiques au collège de Sion durant lesquelles nous avons étudié différents auteurs français. J’aimais surtout la poésie, Charles Baudelaire, Paul Géraldy, Guillaume Apollinaire, Arthur Rimbaud… Alors des années plus tard, c’est avec une vive émotion que je me suis glissée sur les traces de M. Rimbaud à Harar (Ethiopie).

 

 

Tsehay, dans les pas d’une infirmière sur les routes d’Ethiopie

 

 

est mon premier livre. Il me correspond, dans le sens où il est difficile à classer. Il entre difficilement dans les catégories standard. Je le définirais plutôt par ce qu’il n’est pas : il n’est ni un témoignage de travail humanitaire, ni un récit d’aventures, ni un carnet de route, ni un guide de voyage. Ces divers genres, Tsehay les représente tous un peu, à sa manière, sans toutefois y coller strictement, dans un récit vivant de merveilleuses rencontres au fil des jours.

« Tsehay » est un mot amharique qui signifie soleil. C’est le prénom que m’ont donné les lavandières de l’hôpital où je travaillais à Addis-Abeba. Ce nom traduit le sentiment qui m’a habitée tout au long du voyage et de l’écriture de mon livre. Le texte offre une note positive et contrebalance l’actualité dramatique qui touche l’Ethiopie de façon récurrente. Au-delà de la misère, de la faim, de la maladie ou du sida, l’Ethiopie dévoile un autre visage à celui qui prend le temps de le regarder. On y découvre alors des paysages à couper le souffle, une biodiversité qui régale les amoureux de la nature ou la naissance du Nil Bleu. Les archéologues y ont mis à jour le squelette de l’une de nos ancêtres, Lucy. Chrétiens orthodoxes, musulmans, rastas, juifs falashas ou animistes y vivent en paix (au moment de l’écriture du livre). Les bergers du désert du Danakil récoltent la myrrhe et le précieux encens qui parvient encore de nos jours jusqu’à nos prêtres. Les onze églises excavées de Lalibela, appelée la Jérusalem Noire, sont le cadre de nombreuses célébrations. Plusieurs sites sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Aster, la maman dans ma famille d’accueil, me disait souvent : « N’oublie pas de dire à tes amis suisses combien l’Ethiopie est belle, sûre, et qu’ils doivent venir nous rendre visite ! » J’espère que ce livre y contribuera.
 

 

Bibliographie

 

 

 

 

Tsehay, dans les pas d’une infirmière sur les routes d’Ethiopie, Sierre, Editions à la Carte, 2015. Lire un extrait.
Le debriefing psychologique, Annelyse Favre, Dominique Baladier. Soins Infirmiers, SBK-ASI, décembre 2002, p. 62-64.
L’adolescent face à la perte de l’un des siens. Travail de Certification, Le deuil dans la formation des soignants et des accompagnants, Université Paris-Nord, Bobigny, Université Webster, Genève, 2002.
Souffrance psychique de l’adolescent atteint de troubles boulimiques et d’obésité. Travail de fin de formation d’infirmière clinicienne en santé mentale et psychiatrie, Espace Compétences Cully, août 2008.
School-Bullying - Harcèlement à l’école, quelle prise en charge ? Travail de fin de formation en soins médico-légaux dans le domaine de la violence interpersonnelle. HES La Source, CHUV, Lausanne, janvier 2012.

 

 

Informations

 

 

Disponiblités de l'ouvrage: www.payot.ch, www.tsehay.net

Pour contacter l’auteur : annelyse.favre@gmail.com

 

 

 

 

Famine 2016 en Ethiopie et dans la Corne de l’Afrique

Pour chaque livre vendu sur www.tsehay.net, 10.- seront reversés à la Chaîne du Bonheur, mention catastrophe climatique en Afrique.